Les techniques de réduction mammaire sont à la base de la chirurgie oncoplastique. Bien que ne réalisant pas de chirurgie purement esthétique, j’ai pu me forger une expérience de chirurgie de réduction, très importante, depuis 25 ans, en réalisant à la fois des plasties de réductions pour des hypertrophies mammaires considérées comme pathologiques (réséquant au minimum 300 g par sein) et aussi des plasties de symétrisation du sein controlatéral, lors des reconstructions mammaires.
Avec les années, j’ai mis au point une technique personnelle de réduction mammaire à pédicule supérieur, basée à la fois sur les principes de la technique de Lejour (réduction mammaire par une cicatrice verticale pure) pour le dessin et l’utilisation de la lipoaspiration et sur les principes de la réduction selon Lalardrie (utilisant une voute dermique au niveau du segment inférieur), extrêmement fiable, avec un taux de complication très faible et parfaitement adaptée à l’oncoplastie. Il s’agit d’une technique rigoureuse et reproductible, que je peux enseigner avec méthode aux chirurgiens venant effectuer un stage d’oncoplastie. Elle est adaptée à toutes les formes de sein quelque soit leur consistance (graisseuse ou glandulaire) et quelque soit leur volume.
Cette chirurgie n’est pas du tout douloureuse. Elle comprend une hospitalisation de 2 à 4 jours suivant les cas, avec une prescription de soins infirmiers quotidiens après le retour à domicile. Les douches sont autorisées après l’ablation des drains (5è à 8è jour post opératoire selon les cas). Les quelques fils non résorbables sont enlevés lors de la consultation de contrôle, deux semaines après l’opération. L’œdème post opératoire se résorbe en un à deux mois. La cicatrice est en général la plus visible après 2 mois, pour s’effacer entre 6 mois et un an. La forme finale est obtenue à ce moment.
Il existe un risque de cicatrisation hypertrophique dans 5% des cas. La cicatrice peut alors mettre plus longtemps et parfois plusieurs années pour évoluer et s’effacer. La patiente restera satisfaite à partir du moment où elle a été prévenue de ce risque et que la chirurgie lui aura amené un important confort fonctionnel.
Il existe un risque de cicatrisation hypertrophique dans 5% des cas. La cicatrice peut alors mettre plus longtemps et parfois plusieurs années pour évoluer et s’effacer. La patiente restera satisfaite à partir du moment où elle a été prévenue de ce risque et que la chirurgie lui aura amené un important confort fonctionnel.
Cette évolution cicatricielle peut être suspectée un peu plus chez les patientes jeunes, chez celles ayant une mauvaise cicatrisation, et plus particulièrement les patientes à peau noire.
1-Gigantomaties réséquant plus de 2 kg de tissu mammaire
2-Réductions importantes entre 1 et 2 kg de tissu mammaire
3-Réductions modérées entre 600g et 1 kg de tissu mammaire